Plusieurs milliers de motards se sont rassemblés dimanche après-midi à trois entrées de Paris, porte de Montreuil, porte d’Orléans et sur l’esplanade du château de Vincennes pour interpeller les candidats à la présidentielle et protester contre des réformes les concernant.
Selon Fabrice Vidal, de la Fédération Française des Motards en Colère (FFMC), près de 14.000 personnes devaient participer à ce défilé en deux roues dans Paris, avant d’atteindre la place de la Concorde à 18h.
Samedi, près de 20.000 motards, selon la FFMC, avaient déjà manifesté samedi aux quatre coins de la France pour promouvoir « une autre politique de sécurité routière ».
« Ces cinq dernières années, il n’y a pas eu plus d’éducation routière à l’école, de vraie prise en compte des usagers vulnérables mais il y a eu plus de radars, des sanctions judiciaires sans cesse renforcées, des routes secondaires qui se dégradent, des tarifs d’autoroutes qui flambent, des concertations avec les associations ne débouchant sur rien d’autre qu’une obligation de brassard rétro-réfléchissant et une nouvelle menace de perte de points à la clé », a déclaré le président de la FFMC Paris et de la petite couronne, Jean-Marc Belotti.
« Pour les brassards réfléchissants de 10 cm sur 15 cm, nous voulons que cela soit une préconisation, pas une obligation », a ajouté M. Belotti.
« Le gouvernement souhaite évoquer la nécessité pour les conducteurs de deux roues motorisés de porter des gants, des bottes, des vêtements protégeant le corps, nous recommandons de porter ces équipements, mais nous refusons qu’il y ait obligation », a t-il poursuivi.
La FFMC a rédigé un manifeste, un livret de 16 pages qui agrège sur cinq axes les attentes des motards : le conducteur, le véhicule, la route, la réglementation, le sport et les loisirs.
Les motards en colère défilent dimanche à Paris
http://paris-ile-de-france.france3.fr/info/les-motards-en-colere-defilent-dimanche-a-paris-73111854.html?onglet=videos&id-video=VANV_1624627_240320121016_F3
Ce dimanche, des milliers de motards ont défilé à Paris pour protester contre les dernières mesures de sécurité routière les concernant.
Des motards par milliers, réunis à Paris (14 000 selon la FFMC, 5 000 selon la police), après un samedi « copier-coller » en province. Des deux-roues en colère et qui l’ont fait savoir. Un courroux de nos amis motards qui fait suite aux dernières mesures gouvernementales de sécurité routière qui les concerne directement.
La Fédération Française des Motards en Colère (FFMC) a ainsi tenu à rappeler l’absurdité des nouvelles dispositions telles que l’obligation faite aux motards de porter un brassard rétro-réfléchissant. C’est en vérité le mot « obligation » qui énerve les motards, eux qui sont persuadés qu’une autre politique de sécurité routière est possible, que le « tout répressif » n’est pas la panacée et qu’ils sont davantage victimes que responsables des accidents de la route.
La FFMC rappelle aussi que l’éducation routière à l’école n’a jamais été véritablement évoquée, et que depuis février dernier, leur manifeste sur les attentes des motards envoyé à tous les candidats à l’élection présidentielle est resté lettre morte.
Les 15.000 manifestants parisiens, défilant entre Vincennes et la place de la Concorde ce 25 mars, ont conclu un week-end de colère à travers la France. Les motards ne veulent ni d’un brassard obligatoire ni d’une politique répressive aveugle !
La FFMC a réussi un fantastique coup de force en mobilisant, ce dimanche 25 mars 2012, près de 15.000 motards dans les rues de Paris. Une belle motivation, qui prouve que les usagers conduisant un deux-roues motorisé (2RM), qu’ils soient moto ou scooter, ne veulent pas de la politique de sécurité routière répressive du gouvernement.
Non au brassard !
La colère se cristallise autour d’un symbole, le brassard rétro-réfléchissant que le gouvernement tente de rendre obligatoire seulement pour cette catégorie d’usagers. Et les motards n’en veulent pas !
Non à la répression aveugle !
Pas plus que d’autres mesures uniquement orientées vers la répression, d’ailleurs, telles des plaques d’immatriculation plus grandes, ou encore une sévérité judiciaire toujours accrue pour les usagers « traités comme des délinquants », dixit Jean-Marc Belotti, coordinateur de l’antenne parisienne de la FFMC, qui a chauffé la foule du haut de sa camionnette, de l’esplanade du château de Vincennes à la place de la Concorde.
Périph saturé…
Après avoir patienté à Vincennes, le cortège a pris d’assaut le périphérique entre les portes Dorée et d’Italie sous un soleil de plomb, bloquant des automobilistes dont certains, malgré l’énervement légitime, soutenaient les motards.
Motard=électeur
Pendant ce temps, des délégations casquées se mettaient en route vers les QG de campagne des candidats à l’élection présidentielle. Ils y trouvaient ici porte close, là un sbire du politique prompt à recevoir « avec intérêt » le manifeste de la FFMC. Mais ils ont intérêt à le lire, ce manifeste, les candidats ! Car, à l’issue des élections présidentielle et législatives, les motards sauront rappeler aux élus leur existence… Et leurs doléances !
Mobilisation nationale
Il est à noter, et à saluer, l’énorme mobilisation des motards venus de toute la France pour manifester à Paris. Une vingtaine de Sudistes avaient fait le déplacement, des Alpes-Maritimes, des Bouches-du-Rhône, du Gard, du Var, de l’Hérault, du Vaucluse, dormant quelques heures à peine entre leur manif locale et le départ pour Paris à moto…
D’autres sont venus du Nord, mais aussi de l’Ouest, de l’Est, et c’est toute la France de la bécane qui a convergé vers la capitale afin d’exprimer sa colère. Une preuve de plus de la motivation des Motards en colère, que le gouvernement ferait bien d’écouter, s’il ne veut pas que cette ire se transforme en avis de non recevoir dans les urnes.
Nicolas Grumel – 25/03/2012
Venus en nombre, les conducteurs de deux-roues veulent faire entendre leurs revendications. Ils espère promouvoir une « autre politique de la sécurité routière ».
Dimanche bruyant dans la capitale. Venus sur leurs bécanes, plusieurs milliers de motards ont manifesté ce dimanche après-midi à Paris. Le but : interpeller les candidats à la présidentielle et protester contre des réformes les concernant.
Selon la Fédération Française des Motards en Colère (FFMC), près de 14 000 personnes étaient venues défiler en deux-roues avant d’atteindre la place de la Concorde à 18 heures (la police a comptabilisé 5 000 motos). Samedi, près de 20 000 motards, selon la FFMC, avaient déjà manifesté samedi aux quatre coins de la France pour promouvoir “une autre politique de sécurité routière”.
“Ces cinq dernières années, il n’y a pas eu plus d’éducation routière à l’école, de vraie prise en compte des usagers vulnérables mais il y a eu plus de radars, des sanctions judiciaires sans cesse renforcées, des routes secondaires qui se dégradent, des tarifs d’autoroutes qui flambent, des concertations avec les associations ne débouchant sur rien d’autre qu’une obligation de brassard rétro-réfléchissant et une nouvelle menace de perte de points à la clé”, a déclaré à l’AFP le président de la FFMC Paris et de la petite couronne, Jean-Marc Belotti.
“Pour les brassards réfléchissants de 10 cm sur 15 cm, nous voulons que cela soit une préconisation, pas une obligation”, a ajouté M. Belotti. “Le gouvernement souhaite évoquer la nécessité pour les conducteurs de deux roues motorisés de porter des gants, des bottes, des vêtements protégeant le corps, nous recommandons de porter ces équipements, mais nous refusons qu’il y ait obligation”, a t-il poursuivi.
La FFMC a rédigé un manifeste, un livret de 16 pages qui agrège sur cinq axes les attentes des motards: le conducteur, le véhicule, la route, la réglementation, le sport et les loisirs.
Les conducteurs de deux-roues protestent contre le manque de propositions des candidats à l’élection présidentielle en matière de sécurité routière. Ils les interpelleront sur le bitume dimanche 25 mars.
– « Le 25 mars, les motards montent à Paris » avertit à la veille du week-end la Fédération Française des Motards en Colère (FFMC). A un mois de l’élection présidentielle, les moteurs de milliers de motards venus de toute la France vrombiront ainsi sur le bitume de la capitale pour interpeller les candidats et exiger d’eux des propositions concrètes en matière de sécurité routière. Les motocyclistes, scootéristes et cyclomotoristes se rassembleront sur trois sites en début d’après-midi (la Porte de Montreuil dans le XXe, l’Esplanade Saint-Louis dans le XIIe et la porte d’Orléans dans le XIVe) puis défileront jusqu’à la place de la Concorde (VIIIe). Selon la préfecture de police de Paris, la dispersion est envisagée place de la Concorde vers 18 heures.
Radars, PV, et sanctions
En mobilisant des milliers de motards, la FFMC souhaite « rappeler aux candidats que la sécurité routière n’est pas juste une affaire de « bons » ou de « mauvais » chiffres collés sur une courbe de mortalité en baisse depuis quarante ans, cela pour justifier ensuite toujours plus de verbalisations en guise d’indices d’amélioration « visibles » » Pour la fédération, « il s’agit aussi d’interpeller les politiques sur leur absence de projets en matière de mobilité quotidienne des salariés… ».
Jean-Marc, conducteur de deux-roues motorisés depuis 25 ans, affirme n’avoir vu qu’empirer les choses. « Nous n’avons plus de place pour nous garer, nous sommes verbalisés à tout-va, dit-il, plus que jamais motivé pour rouler dans la capitale dimanche. Nous sommes la cible du gouvernement. Et depuis cinq ans, ça va crescendo. Radars, sanctions pénales de plus en plus importantes, tarifs d’autoroutes qui flambent, obligation de brassard rétro-réfléchissant et ethylotest, ça ne s’arrête pas ». La FFMC rappelle par ailleurs aux candidats que les usagers en deux-roues motorisés représentent 3,5 millions d’électeurs.
Plusieurs milliers de motards ont défilé en deux roues dimanche à Paris pour interpellerles candidats à la présidentielle et protester contre des réformes les concernant. Ils réclament aussi la reprise de l’éducation routière à l’école.
Selon la Fédération Française des Motards en Colère (FFMC), près de 14 000 personnes (5000, selon la police) s’étaient réunis dimanche après-midi à trois entrées de Paris, porte de Montreuil, porte d’Orléans et sur l’esplanade du château de Vincennes. Ils ont rallié la place de la Concorde vers 18 heures. La veille, près de 20 000 motards, selon la FFMC, avaient manifesté dans de nombreuses villes de France pour promouvoir «une autre politique de sécurité routière».
«Ces cinq dernières années, il n’y a pas eu plus d’éducation routière à l’école, de vraie prise en compte des usagers vulnérables mais il y a eu plus de radars, des sanctions judiciaires sans cesse renforcées, des routes secondaires qui se dégradent, des tarifs d’autoroutes qui flambent, des concertations avec les associations ne débouchant sur rien d’autre qu’une obligation de brassard rétro-réfléchissant et une nouvelle menace de perte de points à la clé», a déclaré le président de la FFMC Paris et de la petite couronne, Jean-Marc Belotti.
«Pour les brassards réfléchissants de 10 cm sur 15 cm, nous voulons que cela soit une préconisation, pas une obligation, a poursuivi Jean-Marc Belotti. Le gouvernement souhaite évoquer la nécessité pour les conducteurs de deux roues motorisés de porter des gants, des bottes, des vêtements protégeant le corps, nous recommandons de porter ces équipements, mais nous refusons qu’il y ait obligation.»
La FFMC a rédigé un manifeste, un livret de 16 pages qui agrège sur cinq axes les attentes des motards: le conducteur, le véhicule, la route, la réglementation, le sport et les loisirs.
Dimanche, 15.000 motards ont manifesté à Paris. L’objectif ? Lutter contre la politique de sécurité répressive menée par le gouvernement.
Dans l’espoir d’être prise au sérieux dans la campagne, la FFMC (Fédération Française des Motards en Colère) a rédigé un manifeste de 16 pages qui porte sur cinq axes, à savoir le conducteur, le véhicule, la route, la réglementation, le sport et les loisirs. Ce livret comporte notamment des demandes d’amélioration de la formation des conducteurs auto et moto, des infrastructures routières et des équipements pilote, ainsi qu’un meilleur accès aux circuits de vitesse et tout-terrain. En manifestant dimanche, les usagers conduisant un deux-roues motorisé (2RM) ont ainsi montré qu’ils étaient également des électeurs et que leur vote allait peser dans la balance électorale.
Les motards refusent le brassard
Comme l’explique le site spécialisé Motomag, la colère s’est formée autour d’un symbole, le brassard rétro-réfléchissant que le gouvernement tente de rendre obligatoire seulement pour cette catégorie d’usagers.
Lutter contre la répression
Les usagers de deux roues s’indignent également contre des réformes portant sur des plaques d’immatriculation plus grandes, ou encore une sévérité judiciaire toujours accrue pour les usagers « traités comme des délinquants », comme le déclare Jean-Marc Belotti, coordinateur de l’antenne parisienne de la FFMC, qui a encouragé les manifestants dimanche de l’esplanade du château de Vincennes à la place de la Concorde.
Les motards demandent une fluidité accrue du périphérique
Après avoir patienté à Vincennes, le cortège a pris d’assaut le périphérique entre les portes Dorée et d’Italie sous un soleil de plomb, bloquant des automobilistes dont certains, malgré l’énervement légitime, soutenaient les motards.
Une mobilisation nationale
Il est à noter l’énorme mobilisation des motards venus de toute la France pour manifester à Paris. Une vingtaine de départements sudistes avaient fait le déplacement, des Alpes-Maritimes, des Bouches-du-Rhône, du Gard, du Var, de l’Hérault, ou encore du Vaucluse.
Leur revendication majeure reste néanmoins la demande de prise en compte des deux-roues motorisés (2RM) pour élaborer une politique de sécurité routière qui se fasse avec les usagers et non contre eux. Au coeur de leurs propositions se trouvent la formation, la prévention, ainsi que le partage de la route. Comme le rappellent les manifestants dimanche, les candidats à la présidentielle ont omis de parler dans leur programme de la sécurité et de l’éducation routière, tout comme la mobilité quotidienne de millions de salariés. La FFMC déclare pourtant que « ces mêmes politiciens savent bien faire endosser les « mauvais chiffres » aux 2RM et justifier toujours plus de mesures gadget et inadaptées (brassard obligatoire, agrandissement des plaques d’immatriculation, etc) ».
Par Damien Helene