Dimanche 29/11 sur Arte à 03h10 (à enregistrer) ou en rattrapage ici.
Durée : 1h29. Réalisation : Jean-Louis Perez et Guillaume Pitron.
Technologies vertes mais polluantes, recyclage impossible… : cette vaste enquête menée à travers le monde révèle les effets pervers des solutions propres pour parvenir à la transition énergétique.
Face au changement climatique, de nombreux pays se sont engagés dans la transition énergétique. Depuis la COP21, qui a fixé en 2015 d’exigeants objectifs de réduction des gaz à effet de serre, les énergies vertes ont le vent en poupe. La voiture électrique est ainsi devenue la mascotte de cette révolution technologique. Mais les constructeurs restent discrets sur le bilan carbone de leurs automobiles fièrement estampillées ZE (« zéro émission »). Car non seulement elles consomment une électricité pas toujours propre mais, comme les panneaux solaires et les éoliennes, elles sont gourmandes en métaux rares dont l’extraction cause des ravages à l’autre bout du monde. Pour que l’air de nos centres-villes s’allège en particules fines, la pollution est délocalisée à l’abri des regards, dans des pays émergents qui espèrent tirer profit de leurs minerais, sans égard pour leurs habitants.
Pour montrer les effets pervers de la révolution verte, cette enquête voyage d’un bout à l’autre de la planète.
En misant sur ces trompeuses énergies vertes, les pays occidentaux ont troqué leur dépendance au pétrole contre une addiction aux métaux rares, un choix qui pourrait leur coûter cher sur le plan économique.
Un nombre impressionnant d’entretiens, avec des ouvriers, chercheurs, ingénieurs, activistes, industriels, actuels ou anciens ministres, étaie cette exploration de notre économie globalisée où chaque gain écologique se paie en émissions de CO2.