Lors de ses voeux pour 2023, Anne Hidalgo avait promis un mystérieux « Code de la rue » pour l’été 2023, contre les « comportements dangereux » et la « difficile cohabitation entre les piétons, les cyclistes, les trottinettes, les taxis, les véhicules de livraison et les bus ».
Le jeudi 30 mars se tenait une réunion de présentation et de concertation à propos de ce projet, à laquelle plusieurs membres de l’antenne PPC ont participé.
Les élus de la capitale ont expliqué que ce code prendra à la fois la forme d’une « charte de bonne conduite », mais également de guides de bonnes pratiques et d’aménagements.
Au micro de BFM Paris, Jean-Marc Belotti (coordinateur de la FFMC PPC) a résumé ses prises de position en mentionnant ses attentes à la suite de cette réunion de concertation. La FFMC PPC attend des concertations plus fréquentes, qui ne se limitent pas à une seule opération de communication, afin de pouvoir travailler avec la Mairie de Paris et améliorer la sécurité de tous les citoyens à Paris et en banlieue.
Après l’intervention de Gaël David, le Président de « Ras le scoot » qui s’en est pris aux 2 roues motorisés, Jean-Marc Belotti est intervenu pour rectifier ses propos et souligner que c’est en se connaissant qu’on arrive à trouver des solutions et à se respecter.
Jean-Marc Belotti a également interpelé Mme Hidalgo car ce n’est pas en laissant la parole à des intervenants qui n’ont de cesse d’éradiquer les autres, que la cohabitation entre usagers s’améliorera. A l’issue de cette intervention, la FFMC a été applaudie par toute l’assemblée.
Ce qui ressort de la réunion plénière organisée par la Mairie de Paris, c’est un agacement par rapport aux vélos et aux trottinettes, contrairement aux 2 roues motorisés qui, selon les participants, occasionnent beaucoup moins de mauvais comportements et de gêne.
La FFMC lutte depuis 1985 contre le bruit et réalise des opérations de sensibilisation, également dans les établissements scolaires avec un agrément de l’Education Nationale. Nous sommes donc conscients que certaines personnes se comportent mal, mais ce n’est pas la majorité des usagers de 2RM : il faut cesser la stigmatisation.