Communiqué de presse de la Fédération Française de Motocyclisme (FFM) et de la Fédération Française des Motards en Colère du 6 septembre 2021.
Le 11 août 2021, un décret était promulgué pour annoncer la mise en place d’un contrôle technique des deux-roues motorisés. Dès le lendemain, le Président de la République annonçait sa suspension et demandait au Ministre des Transports de recevoir les associations d’usagers.
Avant même cette réunion, le 3 septembre, le Ministre annonçait que le contrôle technique des 2-roues, sous sa forme administrative, ne se ferait pas. M. Jean-Baptiste Djebbari a informé la FFM et la FFMC de la « lettre de mission » confiée par le Président de la République : ne pas mettre en place de contrôle technique deux-roues motorisés (2RM) tel qu’imaginé dans un premier temps, mais mettre en place des mesures alternatives à la fois plus concrètes et moins contraignantes pour améliorer la sécurité et les performances environnementales (bruit et pollution) des 2-roues motorisés.
La ligne politique est claire : il s’agit donc, d’une part, de démontrer à l’Europe qu’entre les mesures déjà prises en France et celles envisagées, le CT via des opérateurs indépendants est inutile parce qu’inefficace, alors que les mesures prises, elles, sont porteuses d’effets. Ce qui signifie que l’objectif unique de tous, politiques, techniciens et associations, est bien d’abroger, à court terme, c’est-à-dire avant la fin de l’année 2021, le décret promulgué le 11 août. Ensuite, un nouveau décret annoncera les mesures autres qu’un CT périodique, qui résulteront d’un travail entre les associations représentatives des usagers et les pouvoirs publics.
La FFM et la FFMC n’ont cessé de défendre le « NON » au contrôle technique des 2-roues motorisés, qui n’a de pertinence ni en matière de sécurité, ni de bruit excessif de certains usagers, et encore moins en matière de lutte contre la pollution. Bien entendu, nos associations continueront de mener leurs actions visant à une meilleure sécurité et à défendre leurs valeurs de vivre-ensemble, qui impliquent de minimiser les nuisances de bruit et de pollution par des actions concrètes, avec les usagers et non contre eux.