Jusqu’alors, la France faisait figure d’exception en maintenant le bridage des motos à 100cv. Cette mesure « motophobe » mise en place dans les années 80 avait pour unique objectif de montrer que le gouvernement de l’époque agissait pour la sécurité routière… tout en stigmatisant les motards, une nouvelle fois pointés du doigt pour leur manque de modération (et alors même que rien ne prouve la corrélation entre la puissance et l’accidentalité…).
Aujourd’hui le gouvernement, restant très attaché aux traditions, a créé cette nouvelle exception européenne consistant à conditionner le débridage des véhicules à la présence d’un ABS, pointant du doigt (une nouvelle fois) les motards inconscients épris de vitesse et de liberté.
La FFMC s’oppose à cette nouvelle exception au motif qu’elle n’a pas de fondement sérieux en termes de sécurité routière. Conditionner l’autorisation de circuler des motos de plus de 100cv à la présence d’un ABS d’origine revient à établir un lien entre puissance et freinage, ce qui n’a pas de sens puisque l’ABS ne se déclenche qu’à basse vitesse. La FFMC sollicitera très prochainement la Direction Marché intérieur, industrie, entrepreneuriat et PME (GROW) de la Commission européenne afin de s’assurer que le présent arrêté est conforme aux règles communautaires…
Consultez le communiqué complet sur le site de la FFMC.