Suite à l’annonce du 6 juillet faite par Emmanuel Grégoire, le 1er adjoint à la Maire de Paris, les motos et scooters électriques n’ont plus besoin de retirer de ticket de stationnement (à un horodateur ou sur une application mobile) depuis le 1er septembre 2023 pour bénéficier de la gratuité du stationnement dans Paris.
Cette simplification concerne également les Professionnel Soins à Domicile (en véhicule léger ou en 2RM), ainsi que tous les usagers bénéficiant de la gratuité du stationnement au titre d’un handicap (quel que soit leur lieu de résidence) avec la possibilité de référencer sans conditions un 2ème véhicule (par exemple pour un accompagnant).
Mais cette simplification nécessite cependant de s’être préalablement enregistré auprès de la Mairie.
Pour les 2 roues électriques, cette formalité consiste à obtenir un « droit visiteur basse émission« , valable 1 an (renouvelable 2 mois avant l’échéance) en fournissant son certificat d’immatriculation (la « carte grise ») sur le site « Mon Paris » (menu « Contacter la ville », sujet « Stationnement », thématique « Droit 2RM électrique (abonnement) moto ou scooter », sous-thématique « Conditions, demande… » avec la carte grise en pièce jointe). Ce n’est qu’à cette seule condition que le stationnement n’est pas verbalisable.
En théorie (délibération 2017 DVD 14-1 de janvier 2017), « le stationnement à une durée limitée à 6 heures sur le même emplacement, quel que soit l’usager« , bien que la Mairie ne rappelle pas cette contrainte pour les 2 roues motorisés sur son site internet.
Dans l’émission « Bienvenue en Ile-de-France » du 4 septembre 2023 sur Figaro TV (canal 34 de la TNT en Ile-de-France), Jean-Marc Belotti (coordinateur de l’antenne Paris Petite Couronne de la FFMC) se félicite de cette facilité accordée aux 2 roues électriques, tout en fustigeant l’ « usine à gaz » mise en place par la Mairie de Paris. Car l’autre non-sens de la municipalité est de faire payer le stationnement aux autres 2 roues motorisés, dont les usagers sont souvent contraints d’utiliser ce moyen de transport par absence d’alternatives, notamment depuis la banlieue. En effet, le maillage des transports en commun est insuffisant à l’extérieur de la capitale.
La FFMC s’attendait à une autre politique, plus sociale, de la part d’une mairie socialiste. Car la ville est désormais gentrifiée. La question de fond est celle du niveau excessif des loyers, qui repousse les classes populaires à l’extérieur de la capitale. De manière plus immédiate, la FFMC PPC demande à la Mairie de redonner aux 2 roues motorisés leur mobilité en revenant en arrière sur le stationnement payant.